El Mundo 15.09.06
http://www.elmundo.es/papel/2006/09/15/mundo/2024698.html
El cese de Hamidu Laanigri está relacionado con un supuesto complot islamista para matar a dos ministros socialistas
ALI LMRABET. Corresponsal en Marruecos
Uno de los hombres fuertes de Marruecos, el general de gendarmería Hamidu Laanigri, ya no lo es. El miércoles por la noche, como de costumbre cuando se trata de temas sensibles, la agencia oficial de prensa MAP anunció en un lacónico teletipo el «reemplazo» de Laanigri, hasta la fecha máximo responsable de la Dirección General de la Seguridad Nacional (DGSN).
Personalidad controvertida y considerada muy próxima al entorno del rey, Laanigri acaba de engrosar la larga lista de responsables de la seguridad marroquí recientemente destituidos por el propio soberano alauí a raíz de dos escándalos que sacuden desde hace unas semanas el país. Uno, el reciente descubrimiento de un supuesto complot islamista -con complicidades militares y policiales- para acabar con la vida de dos ministros socialistas, y (otro) el hallazgo de una trama mafiosa de narcotraficantes que implica a Abdelaziz Izzu, el director de la seguridad de los palacios reales y a decenas de oficiales de la gendarmería y de la policía.
En Rabat, se baraja la hipótesis de que Laanigri, que en el pasado ocupó el puesto de director de la Dirección General de la Vigilancia del Territorio (la policía política, DST en sus siglas en francés), haya sido víctima del último gesto impulsivo de Mohamed VI. El monarca está harto de constatar que el reino no solamente sigue siendo un foco de terrorismo islamista y base de operaciones de los «emperadores de la droga» (como se llama a los narcotraficantes), sino que muchos responsables marroquíes, en todos los niveles, están implicados en este tráfico.
En 2003, una inmensa redada en el norte de Marruecos se saldó con la detención de varios «emperadores» así como de una veintena de jueces, fiscales, y miembros de las fuerzas del orden. La investigación fue llevada a cabo por el propio Laanigri, que se implicó personalmente en muchos interrogatorios utilizando, como lo denunciaron algunos de los detenidos, métodos brutales para obtener confesiones.
Finalmente, el saldo de esta redada se quedó en casi nada, ya que la mayoría de los funcionarios arrestados o fueron liberados sin cargos y o fueron condenados a penas menores.
Según el teletipo de la MAP, el temible ex director de la DGSN, que fue remplazado en el cargo por El Wali (gobernador de gobernadores de El Aaiún), ha sido nombrado inspector general de las Fuerzas Auxiliares, una fuerza paramilitar que depende del Ministerio del Interior y cuya misión, entre otras, es «la vigilancia de edificios públicos».
No es exactamente desde este puesto desde el que el general Laanigri, que ha sido acusado de tortura por varias organizaciones internacionales de Derechos Humanos, podrá continuar hostigando y perseguiendo a los disidentes marroquíes.
Ayer, varias organizaciones de apoyo al pueblo saharaui interpusieron en la Audiencia Nacional de Madrid una querella criminal contra Laanigri y otros responsables militares y civiles marroquíes por su presunta responsabilidad en «delitos de genocidio, torturas, detenciones ilegales, secuestros y desapariciones».
17.9.06
14.9.06
Mutation du général Hamidou Laanigri
Maroc : nomination d'un nouveau patron de la police
AFP 13.09.06 | 21h31
Le roi Mohammed VI du Maroc a nommé Charki Draïss à la tête la Direction générale de la surêté nationale (DGSN) en remplacement du général Hamidou Laanigri, a indiqué mercredi l'agence marocaine de presse Map.
Aucune explication officielle n'a été donnée sur cette nomination.
Charki Draïss occupait depuis 2005 le poste de wali (super-gouverneur) de la province d'El Ayoun, chef lieu du Sahara occidental.
Il remplace à la tête de la DGSN, le général Hamidou Laanigri, nommé par le roi, selon la même dépêche, inspecteur général des Forces auxiliaires, un corps armé relevant du ministère de l'Intérieur.
"M. Draiss est un homme du sérail et de confiance. En tant que civil, il a acquis une riche expérience au ministère de l'Intérieur notamment à la direction du renseignement", a déclaré à l'AFP un responsable politique sous le couvert de l'anonymat.
Hamidou Laanigri était directeur général de la DGSN depuis plus de trois ans après les attentats terroristes de Casablanca du 16 mai 2003, qui avaient fait 33 morts et des dizaines de blessés.
Dans ses nouvelles fonctions, le général Laanigri a été chargé de superviser les Forces auxiliaires dans les zones nord et sud du pays, a indiqué l'agence.
Les régions du nord et du sud sont sensibles avec notamment la lutte contre l'immigration clandestine et le trafic de drogue ainsi que le voisignage de ces zones avec l'Europe et l'Afrique subsaharienne, selon ce responsable.
Les deux nominations interviennent quelques jours après l'annonce par le ministère de l'Intérieur du démantelement au Maroc de deux réseaux.
Le premier concernait une cinquantaire d'islamistes accusés de préparer des attentats et le deuxième concernait des trafiquants de drogue à Tanger (nord) et à Casablanca (centre).
L'enquête sur ce dernier réseau a conduit mardi à la suspension de leurs fonctions de douze responsables, dont des officiers de la gendarmerie, de la police, des Forces auxiliaires et de trois cadres du ministère de l'Intérieur ayant rang de "caïd" (administrateur de cercles).
Lors de l'enquête, le chef présumé du réseau de drogue démantelé, Mohamed Kharraz, a cité les noms des douze responsables marocains dont le roi a décidé en personne de les décharger de leurs fonctions en attentant les résultats de l'enquête, a indiqué mardi une source officielle.
AFP 13.09.06 | 21h31
Le roi Mohammed VI du Maroc a nommé Charki Draïss à la tête la Direction générale de la surêté nationale (DGSN) en remplacement du général Hamidou Laanigri, a indiqué mercredi l'agence marocaine de presse Map.
Aucune explication officielle n'a été donnée sur cette nomination.
Charki Draïss occupait depuis 2005 le poste de wali (super-gouverneur) de la province d'El Ayoun, chef lieu du Sahara occidental.
Il remplace à la tête de la DGSN, le général Hamidou Laanigri, nommé par le roi, selon la même dépêche, inspecteur général des Forces auxiliaires, un corps armé relevant du ministère de l'Intérieur.
"M. Draiss est un homme du sérail et de confiance. En tant que civil, il a acquis une riche expérience au ministère de l'Intérieur notamment à la direction du renseignement", a déclaré à l'AFP un responsable politique sous le couvert de l'anonymat.
Hamidou Laanigri était directeur général de la DGSN depuis plus de trois ans après les attentats terroristes de Casablanca du 16 mai 2003, qui avaient fait 33 morts et des dizaines de blessés.
Dans ses nouvelles fonctions, le général Laanigri a été chargé de superviser les Forces auxiliaires dans les zones nord et sud du pays, a indiqué l'agence.
Les régions du nord et du sud sont sensibles avec notamment la lutte contre l'immigration clandestine et le trafic de drogue ainsi que le voisignage de ces zones avec l'Europe et l'Afrique subsaharienne, selon ce responsable.
Les deux nominations interviennent quelques jours après l'annonce par le ministère de l'Intérieur du démantelement au Maroc de deux réseaux.
Le premier concernait une cinquantaire d'islamistes accusés de préparer des attentats et le deuxième concernait des trafiquants de drogue à Tanger (nord) et à Casablanca (centre).
L'enquête sur ce dernier réseau a conduit mardi à la suspension de leurs fonctions de douze responsables, dont des officiers de la gendarmerie, de la police, des Forces auxiliaires et de trois cadres du ministère de l'Intérieur ayant rang de "caïd" (administrateur de cercles).
Lors de l'enquête, le chef présumé du réseau de drogue démantelé, Mohamed Kharraz, a cité les noms des douze responsables marocains dont le roi a décidé en personne de les décharger de leurs fonctions en attentant les résultats de l'enquête, a indiqué mardi une source officielle.
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